samedi 28 février 2015

Disrupter ou être disrupté

Pour que les entreprises françaises ne se fassent pas « Uberiser », Bpifrance prône d’adopter un numérique « déroutant ».


On les voit à l’œuvre dans le tourisme ou le transport, les nouveaux barbares du web prennent d’assaut des pans entiers de l’économie dite – désormais à tort – traditionnelle. Le groupe hôtelier Accor est attaqué dans ses positions par Booking ou Airbnb. Les taxis sont en guerre contre les chauffeurs d’Uber et la SNCF multiplie les parades pour contrer la montée en puissance du covoiturage incarnée par BlaBlaCar.

Dans ce contexte de mutation, Le Lab de Bpifrance, publie « Le numérique déroutant », une réflexion sur le numérique comme facteur de recomposition des chaînes de valeur. L’analyse se concentre notamment sur l’impact du digital dans des secteurs à très forte densité de PME comme le tourisme, le transport de petits colis, la plasturgie et le bâtiment.

Plutôt que de dresser de nouvelles lignes Maginot, Bpifrance préconise aux entreprises françaises d’adopter une attitude disruptive. Disrupter ou être disrupté, voilà en substance le choix auquel sont confrontées ces professions face à la révolution numérique…

Même les artisans du bâtiment dont l’activité semble « indélocalisable » ont du souci à se faire. L’étude rappelle que des premiers tests grandeur réelle de bâtiment réalisés avec des imprimantes 3D ont d’ores et déjà été faits. La startup chinoise WinSun ambitionne de produire des maisons à moins de 5 000 dollars l’unité à l’aide d’une imprimante 3D géante.





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